
Lettre ouverte en réaction à la pièce de théâtre La paix des femmes
Share on facebook Share on twitter Le Comité autonome du travail du sexe se veut un milieu d’organisation ouvert dans lequel s’auto-représente les travailleuse.eur.s du
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Share on facebook Share on twitter Bannière du contingent CATS à la manifestation du IWW le 1er mai 2022 Comme bien d’autres, la pandémie nous
Céleste: Quels pronoms utilises-tu? Kiko: Honnêtement, j’y réfléchis. Parce que j’ai l’impression que quand on dit elle/iel, les gens finissent souvent seulement par utiliser elle.
Céleste: Comment veux-tu qu’on réfère à toi? Quel(s) pronom(s) veux-tu qu’on utilise? Rose: Elle. Mais f*ck le genre, mais elle. Céleste: Honnêtement, moi aussi. Maintenant,
Formes courtes Photo Youssef Baati TENIR MON BOUTTE Je suis obsédée par l’idée de la prostitution. La tête pleine de ce monde pendant toute la
Un très bref survol de l’historique raciste des lois américaines contre le trafic sexuel Jesse Dekel au micro à l’action du CATS le 1er 2021
En grève du travail du sexe contre les violences Entretien avec Cari Mitchell du English Collective of Prostitutes Cari Mitchell est une ancienne travailleuse du
Les travailleuse.eur.s du sexe (TDS) ne peuvent plus être ignoré.e.s. Sur les territoires non-cédés connus sous le nom de Canada, comme ailleurs, iels continuent d’être affecté.e.s par les politiques qui les criminalisent sous couvert de sauver les victimes de la traite des personnes et de mettre fin à l’exploitation sexuelle. Loin d’atteindre leur but d’éradiquer l’industrie du sexe, ces politiques marginalisent et isolent les TDS des services sociaux et légaux et accentuent leur vulnérabilité aux violences. En réponse à cette répression, iels s’organisent partout dans le monde pour demander la décriminalisation de leur travail, et du même coup, un statut de travailleuse.eur avec l’accès à des droits du travail et les programmes sociaux qui l’accompagnent. Iels défendent que ce n’est pas la nature de l’activité en soi (échanger des services sexuels pour de l’argent) qui expose les TDS à la violence, mais bien les lois répressives qui encadrent leur travail.
Le 17 août dernier, une bombe est tombée sur les travailleuse.eur.s du sexe (TDS): OnlyFans bannit la pornographie! Pour plusieurs, c’est un revenu permettant de boucler les fins de mois qui vient de s’envoler. Le tout est encore plus choquant considérant que la plateforme a énormément profité du virage en ligne du travail du sexe durant la pandémie de la COVID-19, le nombre d’abonné.e.s étant passé de 7,9 millions à 85 millions en un an de pandémie. Quelques jours après l’annonce de cette décision, le site suspend finalement sa décision. Entre les branches, on entend que les compagnies de crédit étaient à l’origine de la censure des TDS sur OnlyFans. Effectivement, les changements de conditions de Mastercard en matière de sites pour adultes coïncidaient avec la date des changements de termes de services de la plateforme.
En 2003, la réforme de la Loi sur la prostitution est passée, venant décriminaliser le travail du sexe pour les citoyen.ne.s néo-zélandais.e.s et pour les résident.e.s permanent.e.s. Par contre, la décriminalisation ne s’est pas étendue aux travailleuse.eur.s du sexe (TDS) migrant.e.s. En résulta deux décennies d’exploitation, de coercicion et de criminalisation pour les migrant.e.s qui choisissent de faire du travail du sexe en Nouvelle-Zélande, parce qu’iels ne peuvent pas accéder aux mêmes droits du travail que les autres TDS. Cette année, une pétition parlementaire a été lancée par la TDS et organisatrice Pandora Black dans le but d’abroger la Section 19 de réforme sur la Loi sur la prostitution de 2003 et d’applique aux TDS migrant.e.s qui ont un visa, les même droits du travail et les mêmes protections auxquels les citoyen.ne.s et résident.e.s permanent.e.s ont accès. Je me suis entretenue avec Dame Catherine Healy, fondatrice du New Zealand Prostitutes Collective (NZPC), à propos des lois actuelles et de comment elles ont été mises en place, ainsi que de l’organisation des TDS autour de cet enjeu en Aotearoa. Catherine Healy est aussi une militante pour les droits des TDS, une chercheuse de terrain et une ancienne TDS. Voici ce qu’elle avait à dire.
La prison, la criminalisation, la stigmatisation et la répression sont des facteurs d’accroissement de ces inégalités et non pas des solutions! Si nous voulons lutter contre la violence envers les TDS, les femmes et les personnes opprimées par le genre, il faudra réclamer davantage de ressources, de l’argent dans nos poches et un toit pour tout.e.s. Nous irons chercher cet argent à même le budget qui nous criminalise!
COMMUNIQUÉ POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Des travailleuses du sexe dénoncent les impacts du couvre-feu Tiohtià:ke (Montréal, territoire traditionnel non cédé des Kanien’keha:ka (Mohawks) ), 9 janvier